Mon petit Alibi, mon Ratlibi, mon Alibigoudi nous a quittés le 22 avril, à 15 h, à l'âge de 21 mois.
Je lui avais dit adieu le 20, avant de partir sur Paris aménager mon fils Bérenger, il était en soins de confort depuis le 26 février, sur les conseils d'un spécialiste nac sur Toulouse, qui avait confirmé le diagnostic de mon véto : tumeur intrathoracique. M
Alibi avait fait une détresse respiratoire la nuit du 26 au 27 février, mon véto voulait l'euthanasier mais j'avais refusé. J'ai bien fait, il est resté plus d'un mois et demi de plus à se battre contre sa maladie, mon petit tigre d'amour. Il est resté beau jusqu'au bout malgrè son amaigrissement, il mangeait avec appétit et réclamait des câlins et papouilles.
3 jours avant de partir sur Paris son état de faiblesse me faisant penser qu'il était au bout du rouleau, je l'avais emmené chez le véto pour l'euthanasie, en larmes bien sûr. Mais Alibi s'est réveillé sur la table, l'a traversée en courant pour me bondir sur l'épaule. Il ne voulait pas partir ce jour-là, le véto m'a conseillé de donner la dose quotidienne de diurétiques en 3 fois pour le drainer en permanence, celle de cortisone en deux fois pour éviter les pics de douleur ou d'oedème cardiopulmonaire.
Et deux seringues pour sous-cutanées de cortisone et diurétique dans le cas où la voie orale ne serait pas suffisante et possible le temps de l'emmener chez le véto, si il se mettait à " faire la carpe ", pour l'euthanasier.
Mon fils Emilien et sa copine Sophie, qui s'est installée chez nous pour lui donner son traitement trois fois par jour et le surveiller pendant mon voyage de 4 jours sur Paris, l'ont accompagné au bout de son chemin. Alibi est parti de crise cardiaque, très vite, il n'est pas mort étouffé et a choisi de mourir chez lui, sans seringue, pas sur une table froide.
Il me manque terriblement, nous avions une relation très fusionnelle, il avait ses petites manies du genre à me croquer rapidement une cuisse ou un pied, et vite partir se cacher, sacrée canaille, pour me montrer qu'il voulait de l'attention et que je m'occupe de lui.
C'était un ratou qui avait su gérer sa nervosité, très tendre avec moi, bisouilleur et sensible. Il avait une façon de me regarder qui me faisait fondre mon chéri, j'aimais sa chaleur et sa douceur de patate bleue hirsute, son odeur aussi, la même que son papa Vodka.
Je joins deux photos de mon ange :
une dans un de mes sacs si douillets, qu'il adorait squatter, et que j'ai fini par leur donner... Il a 9 mois sur cette photo
Une prise 3 jours avant sa mort, toujours aussi beau mon ange